La rencontre (Version française)

Rêve #1 : La rencontre

Partage : J’ai reçu ce rêve dans une période où je travaillais consciemment sur l’expression et l’expansion de l’énergie féminine dans l’être.

Rêve : Je rencontre une fille de mon âge (vingtaine d’années) dans un bâtiment collectif. Je ne me souviens plus du contexte de la rencontre. Je sais juste que c’est moi qui ai engagé la conversation, chose que je trouve étonnante puisque j’ai souvent beaucoup de mal à approcher les gens. Elle a l’air gentille ; elle n’est pas très grande, assez fine et semble un peu fragile ; elle a des cheveux blonds. Il y a quelque chose de spécial qui fait que je me sens très vite à l’aise avec elle, un peu comme si nous étions amis depuis un moment déjà.

Elle doit aller à un rendez-vous (de kiné, ou de ce type là) dans le village où j’habite. J’hésite à proposer de l’y amener puisque j’ai une voiture, d’autant plus qu’il n’y a pas trop d’embouteillages à cette heure-ci. Mais il me reste des choses à faire donc cela nécessiterait que je revienne juste après. Je lui demande comment elle compte y aller ; elle me dit qu’elle va prendre les transports en commun. Je réfléchis et me dis que le trajet se fait bien en transports en commun, donc je ne lui propose pas de la ramener en me disant que c’est très bien comme ça, ce n’est pas la peine de vouloir en faire trop. On convient qu’elle viendra chez moi après son rendez-vous.

Je suis dans la chambre de ma maison du concret au 1er étage. Je mets par accident de la cire fondue partout sur un grand tapis dans ma chambre qui me sert principalement pour méditer et faire du yoga. Je sais aussi que j’ai mis de la cire partout dans la salle de bain qui se trouve au même étage. Je descends du rez-de-chaussée. J’y allume l’ordinateur pour chercher sur internet comment enlever la cire.

Le temps qu’il s’allume, je vais dans la buanderie et demande directement à ma mère quels produits utiliser pour enlever la cire. Je suis pressé, je pense qu’il faut vite que je nettoie la cire avant qu’elle ne durcisse, car ce sera plus difficile de le faire après. Ma mère me montre les deux produits ménagers à utiliser et me dis de faire plus attention : la dernière fois que je les ai utilisés, je les ai reposés au mauvais endroit. Je lui demande où il faudra que je les repose ; elle me montre et j’essaie de bien mémoriser les emplacements.

Je suis maintenant dehors, devant le seuil de la maison. Je mets la combinaison que j’utilisais lors de mon stage de cet été pour aller en chambre froide dans un laboratoire d’étude de la glace. C’est une combinaison orange flashy très épaisse, beaucoup trop grande pour moi et qui me faisait toujours penser à une combinaison de cosmonaute.

Je la mets pour aller nettoyer la cire. Lorsque je finis de la mettre, une voiture grise arrive. Je reconnais la voiture de la fille que j’ai rencontrée (même si théoriquement je n’ai jamais pu voir sa voiture). Il y a en fait 5-6 personnes dans la voiture. À part la fille, il me semble que ce sont tous des hommes du même âge. Je suis un peu gêné car je ne m’attendais pas à ce qu’elle vienne avec autant de monde.

Mon père arrive de la maison ; je ne l’avais pas mis au courant que quelqu’un venait, car je savais que cela ne poserait pas de problème pour mes parents d’accueillir une amie. Je lui dis un peu gêné… « Ah oui, je ne vous avais pas dit, mais une amie vient ce soir ». Nous disons bonjour aux hommes ; je suis dérangé, car ma poigne est étonnamment faible et je leur serre la main du bout des doigts. Je me sens jugé. Je me demande aussi l’effet que ma tenue fait, si ça paraît décalé ou donne au contraire un côté expert et mystérieux. À un moment, je me rends compte que les hommes sont partis avec la voiture; je me dis qu’ils ont dû venir uniquement pour amener la fille.

Je suis de nouveau dans ma chambre pour enlever la cire. Je me dis que j’aurais dû porter plus d’attention à la fille ; elle est importante pour moi et pourtant je ne lui ai pas parlé, ni montré la moindre considération. Elle vient me voir. Je suis assis par terre pour nettoyer et je me rends compte qu’un drap recouvre le bas de mon corps, mais qu’en-dessous, mon pantalon et mon caleçon sont un peu baissés et qu’en plus j’ai une érection (alors que je n’ai pas remarqué avoir de pensées ni d’envie particulières). Pendant que je parle à la fille, je fais bien attention à ne pas ce que le drap se baisse afin que cela reste caché ; j’essaie un peu de remonter mon pantalon, mais c’est difficile sans se faire remarquer. Je lui dis que je n’en n’ai pas pour très longtemps, mais qu’il faut que je nettoie la cire avant qu’elle ne refroidisse. Elle part et je peux remettre mon pantalon normalement.

Je suis dans l’entrée de la maison au rez-de-chaussée avec la fille. On se parle et très vite, elle m’enlace et elle m’embrasse; elle met même une main à l’intérieur d’une de mes cuisses. Autant la serrer dans mes bras m’a apporté beaucoup de réconfort, autant je ne ressens pas l’envie de l’embrasser comme elle le fait : je trouve cela excessif. J’essaie de la calmer en lui disant « tchhhhh… Doucement, ça va trop vite ».
J’essaie de l’arrêter et en même temps, pour ne pas la rejeter, de la réconforter en la serrant dans mes bras et en lui caressant le dos ; je l’embrasse aussi sur la joue.

Mon père arrive : il a un léger sourire quand il nous voit. Je ne me sens pas tellement gêné; je me dis que je fais de mon mieux pour gérer la situation et qu’en ce sens je n’ai pas à me juger.

On va dans la salle à manger : le couvert pour le souper est à l’intérieur alors que la nourriture est dehors. Je le fais remarquer à mon père qui décide de déplacer le couvert dehors. Nous sommes autour d’une table blanche sur la terrasse extérieure pour le souper. Il y a entre autres mon père, ma sœur Sylvia, ma mère, la fille que j’ai rencontrée et une autre fille que j’ai l’impression de connaître, mais sans savoir d’où. Elle a aussi environ mon âge; elle semble gentille et équilibrée.

La fille que j’ai rencontrée est à ma gauche, mais il y a une ou deux personnes entre nous ; on ne se parle pas pendant le repas et je la sens un peu isolée. Un fait-tout sur la table contient un plat de fenouil et carotte; mon père et ma soeur me disent qu’ils ont (je ne sais plus pour quelle raison) mis du Nutella dedans lors de la cuisson. Je leur dis qu’alors je n’en prendrai pas. Ils disent en rigolant que la dernière fois que j’ai mangé du fenouil-carotte, il venait déjà de ce plat (avec Nutella) sans que je le sache. Ils ajoutent que même si le Nutella donnait un côté un peu amer, cela donne aussi un bon goût caramélisé.

Ma mère est sur une autre table derrière moi. Elle parle d’un mouvement spirituel développé en chine qui l’obsède depuis peu ; cela semble très extrême et son comportement aussi. Avec mon père, nous essayons de la raisonner. Je vais manger sur la table sur laquelle elle mange et lui dis que le principal c’est de chercher à être équilibré. Bien sûr, cela va de pair avec une démarche spirituelle, mais il faut avant tout chercher à être équilibré.

Elle continue à sortir des arguments pour défendre ce mouvement spirituel. Désespéré, mon père me dis : « Jean-Philippe, fais quelque chose ! ». Je réponds que je ne peux pas la forcer; au bout du compte c’est à elle de faire ses choix. Après un moment, je me lève et dis à ma mère: « Retiens vraiment que la solution ne peut jamais, jamais, jamais venir de l’extérieur » (j’aimerais bien parler explicitement de spiritualité, mais vu qu’à part ma mère, personne à table ne s’y intéresse (je ne sais pas si mon amie s’y intéresse), j’essaie de trouver un langage plus commun.

Je m’assois à la table où se trouvent les autres, cette fois à côté de mon amie qui me demande ce que j’ai dit. Je commence à lui répéter, mais quelqu’un d’autre parle, donc je m’interromps. Je me dis encore que je l’ai encore négligé alors qu’elle, elle me montre beaucoup d’attention. Ma mère continue à sortir des arguments ; je lui dis alors pour lui faire comprendre que ses arguments sont vides : « Concrètement, qu’est ce que tu as appris comme connaissance grâce à eux ? (ceux du mouvement spirituel) ». Elle s’arrête un instant et sourit, car elle ne trouve pas de réponse; je lui dis : «Bah voilà : rien».

Mon amie, moi et d’autres personnes (je crois) regardent un film d’action. Je ne me souviens que d’une scène vers la fin du film. Deux trains avancent dans le même sens en parallèle. La caméra filme la scène perpendiculairement aux deux trains. Dans le premier train se trouve le « méchant », dans le second le « gentil ». Aucun des deux ne sait que l’autre est dans le wagon voisin. Le « gentil » voit le « méchant » assis dans l’autre train par une fenêtre et se cache derrière un siège. Puis il sort une sorte de canon de pistolet qu’il place à peu près au niveau du bas du ventre ou de l’entrejambe et le dirige vers le « méchant ».
La préparation du canon prend un certain temps et avant qu’elle ne soit finie, les deux trains se sont légèrement décalés si bien que le « gentil » n’est plus au bon endroit pour tirer. Le cycle se répète: le « gentil » se place au même niveau que le « méchant » pour pouvoir lui tirer dessus à partir de l’autre train, il recommence ses préparatifs, mais les trains se décalent. C’est en fait le « méchant » qui a remarqué qu’on voulait lui tirer dessus et qui, sans bouger, peut changer la course de son train pour éviter le tir.