Rêve #1 : L’auberge
Rêve
Le rêve commence à l’entrée de la maison. Je sens l’odeur du bois, il fait clair et cozi à l’intérieur.
C’est certainement une auberge où on s’arrête à la recherche de repas, du sommeil et du repos. J’aperçois une table de bar à gauche, mais il n’y a pas de bar. À droite, on voit la porte qui va vers la cuisine. Tout droit on voit un couloir avec deux chambres de chaque côté (4 en tout). Et la sortie dans le jardin de l’autre côté du couloir.
Il y a un canapé devant une grande fenêtre, un tapis usé. En même temps tout est propre et clair, l’air est dense et a un bon goût.
Ensuite je me retrouve dans un endroit sous un toit en compagnie des étrangers. J’ai l’impression que ce sont des sans-abris, habillés en vêtements pauvres. Ils sont effrayants. Ils jouent aux dés et moi aussi.
Ils sont très dangereux et désagréables, la mise est trop grande, j’ai envie de partir, mais j’ai trop peur. Ils se moquent de moi quand je perds et ils me menacent.
Je me retrouve à nouveau dans la maison.
Je passe par une autre porte et je me retrouve à la cuisine. On dirait qu’elle sort d’un conte de fées avec ses grosses louches sur les crochets au-dessus de la table. C’est un très bon endroit. Je pense qu’on cuisine bien ici. Et j’ai beaucoup de respect pour celui qui s’occupe de cette maison. Je réalise aussi que c’est une auberge, mais il n’y a pas de personnel.
Je joue à nouveau aux dés. Mais cette fois-ci je n’ai pas peur de mes adversaires.
Je n’ai plus l’impression qu’ils font peur. C’est juste qu’ils sont plus âgés que moi et ils connaissent des règles que j’ai du mal à comprendre.
Je sais que si je perds, quelque chose de mal m’arrivera. Après je commence à comprendre les règles. Et ils jouent avec moi avec du respect. Ils sont trois. Il y a une femme avec une voix trop aiguë. Il n’y a presque pas de couleur. Dans toute la maison, on voit que la couleur du bois, du cuivre, gris, gris clair, vert pâle.
Je suis à nouveau à l’entrée, on me prend par la main et on me dit qu’il faut aller chez eux. Qu’ils veulent me voir. Nous descendons au sous-sol. C’est une grande grotte. Je suis en face de l’entrée et je me sens si petite et je ne comprends pas ce qui se passe. Je tourne la tête et je vois des chats. Des énormes chats. Je fais la taille de leur pied tellement ils sont énormes. Il fait sombre, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de plafond, ou que les chats touchent le plafond avec leurs têtes.
Ils sont assis et endormis les yeux fermés. Ils sont ici depuis très longtemps, plus longtemps que la maison. Ils regardent les rêves depuis longtemps et aussi ils m’observent et ils me surveillent. Je sens leurs respirations.
Je suis à nouveau dans l’entrée. Je dois partir. Je vois l’escalier le long du mur de la cuisine, elle mène vers la porte au milieu du mur et ensuite vers le haut. C’est là où j’habite. C’est Ma Maison. La chambre est très claire, malgré que les rideaux sont fermés, la couette rose pâle sur un grand lit, garde-robe, miroir. Je n’arrive pas à gérer, ça fait trop pour moi.
Quelqu’un me prend dans les bras, je ne sais pas qui, mais ça me fait du bien. Je me sens mieux. Je m’approche à la fenêtre, je regarde derrière les rideaux et je réalise que tout cet endroit se déplace différemment dans le temps. La trajectoire de la chambre n’est pas la même que le reste de la maison. Je me sens plus rassurée grâce à ça. Je souris. Je me réveille.
Rêve #2 : Le camion de pompier
Rêve :
J’étais en réflexion une nuit, pour savoir ce qui m’empêche d’atteindre un certain bien être. J’ai reçu ce rêve :
Je suis avec ma cousine Anna dans une ruelle. Un camion de pompiers doublé d’une remorque essaie de tourner vers la droite, il est trop grand pour rejoindre une autre ruelle. Alors, il brise une rampe et un montant d’un duplex.
*Anna : Très bon sens de l’humour. Intelligente, scientifique. Elle savait très jeune qu’elle n’aurait pas d’enfant, mais elle prend soin de mon fils lorsqu’elle le voit. C’est également sa marraine.
Je dis à un pompier dans le camion qu’ils ne répareront pas. Il descend du camion et il nous suit.
Il dit qu’ils vont réparer, mais je ne le crois pas. Ma cousine me dit que c’est la même chose de son côté. Le pompier repart.
Par la suite, nous avons un vélo et nous le laissons au centre d’une boutique, à l’allure industrielle, pour qu’il y soit réparé.