Préparation à l’accouchement (Version française)

Rêve #1 : Préparation à l’accouchement

Partage : Voici ma situation; je suis enceinte de mon deuxième enfant et au tout début de ma grossesse, j’ai reçu ce rêve:

Rêve : J’accouchais à l’hôpital, j’étais seule avec une sage-femme. L’accouchement se déroulait très bien, rapidement, je n’avais pas d’anesthésie, il me semble, mais je n’avais pas mal. Je sentais bien le bébé descendre puis sortir et lorsque ce fut le cas, je le pris sur mon ventre. J’ai mis un doigt dans sa bouche et il l’a mordu avec ses gencives avec vivacité sans me faire mal. J’appuie un peu sur ma poitrine pour faire sortir du lait et il sort en jet, ça arrose même les papiers de la sage femme, je m’excuse auprès d’elle.

Je ne sais pas comment se passe l’allaitement avec mon bébé, mais je me dis intérieurement que de toute manière, je le mettrai au sein tous les quarts d’heure pour lui donner mon lait et ne pas faire comme avec mon premier enfant (celui-ci avait perdu du poids dans les premiers jours car ne tétait pas efficacement et je ne m’en étais pas aperçu et cela avait nécessité une prolongation de notre séjour à la maternité).

Je me vois ensuite pouvoir remettre mes habits, et trouver mon portable dans la poche pour appeler mon mari. Je tiens mon bébé avec mon bras gauche et vois que j’ai 68 appels en absence, dont un bon nombre de mon mari. Je ne sens pas d’inquiétude de sa part, mais une envie de savoir si tout s’est bien passé. Il est à son travail et je vais l’appeler. Je me dis aussi que je vais appeler mes parents pour les informer, car je ne souhaite pas refaire comme à mon premier accouchement, où ils n’avaient pas reçu notre message et avaient été informés tard de la naissance, ils en avaient été déçus…

Je m’étonne ensuite de voir que j’aurai trois enfants, car j’en ai déjà un, je viens d’en avoir un autre et c’est comme si j’étais toujours enceinte de mon second et que j’allais accoucher d’ici quelques mois donc cela faisait trois. Un membre du personnel croit que nous allons nous marier à l’hôpital et je lui dis qu’on est déjà marié.

Rêve #2 : Profession gendarme

Partage : Je souhaiterais vous partager une situation qui concerne mon travail et qui me pose problème actuellement:

Je travaille à la police depuis bientôt 20 ans maintenant. J’ai été gendarme en uniforme durant 5 ans, puis je suis entrée à la police judiciaire, où je m’occupe de tout ce qui concerne les infractions au Code pénal (vol, incendie, décès, etc.) mais principalement au niveau des moeurs et mineurs.

Je suis spécialisée dans les auditions d’enfants qui sont victimes de maltraitance ou d’agressions à caractère sexuel. (J’avoue que c’est cette partie de mon travail qui me donne le plus de motivation et de satisfaction). J’ai eu plusieurs fois l’idée de quitter mon travail à cause du côté toujours un peu trop “glauque” et noir de cette profession. J’ai postulé à différentes places qui m’intéressaient, sans succès.

Je travaille avec les Anges depuis bientôt 5 ans. Par rapport à ça, je sais que si je suis encore dans la police, c’est que je dois y apprendre quelque chose…Nous avons changé de bureau récemment avec mes deux collègues et pour la première fois, j’ai amené des plantes et des objets personnels pour donner un caractère un peu plus agréable et vivant à mon poste de travail. Nous avons aussi changé de chef récemment et c’est quelqu’un de très humain et, en général, bien organisé et communicatif, ce qui n’était pas du tout le cas de l’ancien chef. L’atmosphère au travail s’est donc bien améliorée…

Toutefois, mardi passé, je devais suivre une instruction de tirs dénommée AMOK (il s’agit d’exercices qui concernent les interventions dans des établissements publics ou autre, suite aux tueries qui ont eu lieu un peu partout dans le monde dans les écoles, crèches, etc… depuis une dizaine d’années). Nous devons en fait intervenir par groupe, dans l’établissement, pour interpeller l’agresseur. Le matin, nous avons fait des exercices de tir en stand à l’extérieur et là, mon pistolet s’est enraillé à plusieurs reprises, presque à chaque fois, chose qui ne m’était jamais autant arrivée auparavant.

L’après-midi, on nous a montré un film sur la tuerie à Colombine en 1999 avec des prises de caméras filmées en réel. Comme pour beaucoup de mes collègues, cela m’a glacé le sang…J’ai eu ensuite de gros doutes durant les exercices d’intervention l’après-midi, car je me disais que nous allions tout droit à la mort si ce genre d’événement se produisait chez nous, car les agresseurs qui font ce genre d’assassinats sont très bien armés, sûrement mieux que nous et ils n’ont rien à perdre…

Mais il s’agit ici de tenter de sauver des vies..alors… Il est vrai aussi que j’ai depuis quelque temps maintenant, un gros cas de conscience par rapport à mon arme. Je n’ai jamais vraiment aimé tirer, mais je me disais que j’apprenais à maîtriser mon côté émissif et cela marchait très bien. Sauf que maintenant, c’est comme si mon corps entier le rejetait.

L’idée d’avoir peut-être à utiliser mon arme est maintenant pour moi quelque chose de vraiment difficile… Je sais que mon métier est utile et nous faisons, en général, plus de social et de prévention que de répression, mais par rapport à mon travail pour « devenir une meilleure âme », le port de l’arme n’est sans doute pas très conseillé…Dès lors, je me sens un peu perdue par rapport à cela et je souhaiterais avoir, si possible, des éclaircissements à ce sujet..