Toute vérité n’est pas bonne à dire (Version française)

Rêve #1 : Le repas de la famille et la vérité

Partage de la rêveuse : J’invoque toujours Jeliel et je me demande où j’en suis dans mon travail (avec les principes masculin et féminin).

Le Rêve : Nous sommes en famille autour de la table. J’ai invité mes frères, mes soeurs, Marie et son mari, qui sont face à moi, deux autres soeurs, Michėle et Hélène, et les enfants. Cela me fait penser aux repas qu’organisait ma maman. Nous mangeons.

Puis, je leur explique calmement que j’ai été blessée de certains mots et comportements vis à-vis de moi, de qui je suis, parce que dans notre famille, on se dit tout ce qu’on pense sous le sceau de la fraternité. On dit des mots et des vérités à l’autre, car on a été élevé ainsi, mais que pour moi toute vérité n’est pas bonne à dire. Ma soeur et Nico me regardent avec de grands yeux sans dire un mot… « On récolte ce que l’on sème ». Alors, je leur dis : “Si après vous êtes fâchés, je ne vous en voudrai pas si vous préférez partir”.

Je me lève pour aller chercher le dessert. Puis, je sors de la pièce. Je me retrouve à l’étage. ll y a Marie et Michèle. Elle parlent de moi comme si je n’étais pas là. Je les regarde. L’une dit que je lui ai fait un massage.

Je reviens dans la pièce. Je sais qu’ils sont partis tous les deux. Je dis à ceux qui restent : “Pourquoi sont-ils partis? Je suis allée chercher le gâteau”. Ils me répondent: “Mais ils ont dit que c’est toi qui était partie, alors…”.

Je suis quelque part. Un homme parle avec un autre homme. Nous sommes à l’extérieur dans un endroit que je ne connais pas. lls me voient passer et disent “Il y en a encore qui sont habillées en robe. J’aime bien les femmes en robe moi”. Je vais chercher quelque chose. Je fais tout un tour par le jardin. Je dois passer sur une échelle en bois à califourchon. Je suis au-dessus d’une rivière. C’est le seul passage.

Je sais que j’ai un legging blanc sous ma robe et que ma tenue est correcte. J’ai une robe jaune pâle. J’avance sur l’échelle. II 214 a le bâtiment au loin.

Je me retrouve dans un hôtel. Je monte à l’étage chercher des affaires. Lorsque je redescends, je croise 3 femmes en tenues de service blanches. Ce sont des employées de l’hôtel. Je redescends, je suis aussi habillée comme elles. On dirait presque une « nurse » anglaise. Deux hommes me regardent passer. Je me demande pourquoi je suis aussi en service. Ils me suivent du regard, me trouvent gracieuse. Je les entends parler entre eux. Les propos ne me semblent pas déplacés. C’est ce que je ressens.

Puis, je descends encore des escaliers et en-bas, iI y a une porte. Sur la poignée, il y a 2 écharpes derrière la porte. Je les ramasse. De l’autre côté de cette porte, il y a un couloir et 2 femmes qui parlent. C’est comme une maison de repos. Les deux femmes parlent ensemble. Dans une autre pièce, dont la porte est ouverte, il y a des couples de personnes âgées, un monsieur sur son fauteuil et un autre dans un fauteuil qui s’allonge. Ils rigolent ensemble. Ils sont vieux et en soins mais toujours ensemble. Puis, il y a un des hommes qui dit qu’Alain Souchon a été opéré et qu’il est sorti de la chambre, car il devait tout sortir ce qu’il avait là-dedans (en parlant de ses poumons). Il toussait beaucoup, mais il ira beaucoup mieux.

Je me retrouve dans une salle d’attente. Je sais que je suis à l’étage d’un immeuble. C’est comme un bâtiment de bureau. Je suis assise sur un canapé moderne carré noir. La pièce est éclairée par les fenêtres vitrées. Les murs sont bleu clair. Une femme entre. Elle est en tenue de ville, un tailleur. Elle est brune. Je ne la connais pas. Elle est plutôt jolie et distinguée. Elle a l’air si calme. Je lui adresse la parole. Je parle des couples de 40/45 ans. Ils ont des choses à régler. Je lui dis que j’ai 51 ans. J’ai mes affaires sorties de mon sac à main et mon porte-carte est ouvert sur le canapé. J’ai des papiers pour mon rendez-vous. Elle me dit qu’au Canada, ils ont le meilleur système bancaire au monde. Je la regarde et comme j’attends pour un rendez-vous financier, je vois dans sa phrase comme une réponse à une question à laquelle j’avais pensé.

Elle s’approche de moi et s’assoit sur le canapé à côté de moi. Je la regarde et je lui dis: « Je réfléchissais justement à ce que je devais faire. Seriez-vous une envoyée du ciel? Je pensais aller au Canada. Est-ce mon signe?» Elle ne dit pas un mot. En pensée, j’entends une colombe messagère.

Rêve #2 : Le bâton et le saut

Le rêve : Je suis plus jeune dans mon rêve. Je dois avoir entre 18 et 25 ans. (J’ai en réalité 37 ans). C’est la journée, je suis de bonne humeur et je marche sur un chemin qui longe une plage.

II y a peu de monde sur ce chemin, quelques boutiques sur ma droite. Les gens me regardent curieusement. Je tiens un grand bâton en bois. Il est un peu comme le bâton de Berger, mais en beaucoup plus long. L’une de ces extrémités est normale, assez droite, tandis que l’autre bout est incurvé et s’enroule comme une longue spirale. Je sens, mais je ne sais pas comment, que ce bâton est spécial, un peu magique, car il me permet de faire des bonds avec sa partie en spirale, comme un ressort.

Toute de suite, les sauts sont grands et j’ai du mal à les contrôler, mais il n’ya pas de danger. Je tombe à l’eau, et je rebondis même dessus. J’ai une pensée pour ma mère qui me dit de faire attention quand même. Puis les bonds sont de plus en plus grands. Je m’élève très haut dans le ciel et de plus en plus loin. Je vole dans les airs. J’ai une sensation de liberté, d’espace et de sécurité. L’air dans le ciel est doux et agréable.

Je peux voyager de pays en pays. Les montagnes sont magnifiques en dessous de moi. Elles sont illuminées par cette lumière douce orangée et violacée comme dans les couchés de soleil dans le Grand Canyon. Je peux voir les couches de terre différentes constituant les montagnes. Je croise une montgolfière dans laquelle je reconnais un ami qui vit au Maroc.

Partage du rêveur : J’habite en Nouvelle-Calédonie. Je prends de plus en plus confiance avec le temps et je peux aider les gens en les déplaçant dans les sauts avec moi rapidement. Je sors d’une courte relation amoureuse qui s’est terminée d’une belle manière, en douceur, sans qu’il y ait de reproche. Au contraire, nous nous sommes remerciés mutuellement, avons échangé de beaux compliments sur chacun de nous et nous nous sommes souhaités un bel avenir. Cette rencontre a changé beaucoup de chose en nous. Cétait très intense. C’est la première fois que j’ai une séparation en douceur. Mes séparations étaient jusque-là assez douloureuses. Ma partenaire m’a signalé que je l’avais fait se reconnecter à son écoute intérieure et a tiré le p0sitif des épreuves.