L’année 1977 (Version française)

Rêve #1 : L’année 1977

Rêve : je suis avec ma compagne dans un très grand bâtiment, une seule pièce immense rectangulaire, il y a comme des vitraux sur le mur du fond et à gauche une petite porte. Ma compagne est attirée par cette porte. Plus tard, même endroit, elle franchit la porte qui est si petite qu’il faut la passer accroupi. Et entre dans une petite pièce, je suis derrière elle mais je ne vois rien. Elle ressort et je lui demande ce qui l’attire et ce qu’elle a vu. Pas de réponse.

Je sors du bâtiment et je rentre dans une roulotte, au centre il y a une table, les sièges sur les cotés, je m’installe, il y a d’autres personnes assises. Un homme me dit : « ça va pas, tu ne peux pas rester là, c’est trop lourd ». Je ne suis pas d’accord, il envoie un enfant pour me faire sortir. L’enfant monte sur la table et me donne une tape que j’esquive. Et là, je dis à l’homme de venir lui-même me faire sortir car je ne veux pas frapper l’enfant. Il se lève et nous sortons ensemble.

Dehors, nous sommes dans une large rue en pente douce. On se tient la main « l’africaine (du bout des doigts) », il y a des échoppes à même le sol des restaurants. On croise un groupe d’hommes asiatiques sur la gauche, un homme métisse tout seul sur la droite puis un autre homme sur la gauche la route se rétrécit et nous arrivons au bord de la mer. Là je me mets à voler en rase-motte au-dessus de l’eau et l’homme aussi. Nous volons en avant, en arrière, les mains traînent dans l’eau, nous voyons les poissons et je décide de prendre de l’altitude nous montons un petit moment et là nous nous retrouvons bloqués par le plafond de la roulotte.

Debout, je me dis mince c’était un rêve. suis tout seul. L’intérieur de la roulotte est tout beau, tout bien rangé. Je ressors dehors même rue, même gens, même échoppes, dans l’une d’entre elles je vois ma femme (dans la réalité, je ne connais pas cette femme), je la trouve belle. Bien habillée, en forme, je continue mais je sens quand même quelque chose de différent et je décide d’interroger une personne. Je demande à une femme à l’aspect gitan en quelle année est-on ? Elle me répond sur autre chose et elle s’en va. Je continue, je croise le même groupe d’hommes asiatiques et j’interroge l’homme seul sur la gauche et il me dit qu’il ne peut pas me répondre. Je continue et là, dans la foule assez dense, un homme se retourne et me tend des journaux et des enveloppes déchirées. Sur l’une d’elles, je peux lire le cachet de la poste, nous sommes en 77. Là je suis très content et je pleure de joie. Dans le rêve, et en me réveillant, je suis encore dans mon émotion mais l’année 1977 n’évoque rien de spécial pour moi.

Rêve #2 : Le tricot de ma collègue

Rêve : je suis en compagnie d’une ancienne collègue de travail dans ce qui semble être un couloir où on attend assises (je ne sais quoi). Il y a une autre personne, mais je ne me souviens pas bien. Je regarde avec admiration Laurence en train de tricoter. Elle fait preuve de beaucoup de dextérité, surtout par rapport à l’autre personne à côté qui avance moins bien sur son ouvrage. Laurence est une très charmante personne dont la caractéristique est d’être obèse. Elle me montre le gilet qu’elle est en train de terminer (elle a commencé une manche et ne restera que l’autre à faire pour avoir terminé). Le gilet est rouge foncé, avec plusieurs tons bordeaux et des filets or. Diverses techniques de tricot lui donne du cachet, du relief. Je trouve (et elle aussi) qu’il est très beau et très travaillé. Il y a un petit coeur en bas de couleur noir. Mon attention est attirée par un autre effet de style trois trous reliés par une bordure blanche (que je ne trouve pas hyper jolis, mais sont savamment intégrés à l’ouvrage ). Le gilet est grand (pour Laurence) et très réussi.

Partage : Ce rêve a trait à une question par rapport au livre que je suis en train d’écrire en profitant de la période entre deux emplois. Je redoute que ce soit l’égo qui me pousse à vouloir absolument exprimer des choses en livre et en même temps, il s’agit d’un voeu très ancien qui remonte a l’enfance. Ma première expérience en la matière a échoué (livre à compte d’auteur pour un livre historique déjà écrit en période de chômage) et là, je réitère avec un livre plus léger, fictif, mais avec des messages qui se veulent porteur de sens et d’amour. J’en suis au 4/5ème du livre (le gilet presque terminé…), en tout cas le premier jet qui sera ensuite retravaillé. Je n’arrive pas à penser qu’il puisse s’agir d’un rêve positif à cause des mentions d’obésité, de rouge, et les trous. Pourtant le rêve n’était pas désagréable et le gilet plutôt très sympa. J’ai l’impression que je travaille sur le manque et l’égo et pas sur la mission de vie que je voudrais qu’il soit… la réponse serait-elle que je me fourvoie ?