La voiture coccinelle (Version française)

Rêve #1 : La voiture coccinelle

Rêve : On me donne une coccinelle (voiture blanche) modèle ancien. Le véhicule ne fonctionne soi-disant plus ou difficilement, je l’accepte et en quelques minutes je le remets en fonctionnement. Il démarre du premier coup, et je décide de partir faire un essai avec. Le véhicule est à conduite à droite (modèle anglais) et je m’aperçois que le compteur est en miles. La voiture est blanche on entend bien la présence du moteur caractéristique de ce modèle de voiture, petit bruit agréable de la coccinelle (cela me fait penser au film la coccinelle ou “choupette” comme ils l’appellent).

Je me mets donc au volant de la voiture cela ne semble pas me poser de problème de conduire à droite, je prends donc la route et me retrouve sur des chemins de montagne ou ceux-ci sont en cailloux blancs, des cailloux ronds. Sur le chemin il y a une patte d’oie, avec deux directions possibles, une qui va droit devant et une qui descend vers bas de la montagne, je décide de prendre le chemin de gauche celui qui continu droit devant ou légèrement remontant. Je dépose mon vélo ou se trouve d’autres vélos et observe l’église. Il y a deux escaliers un à gauche et un à droite : celui de droite semble ne pas être utilisé et s’arrête devant une porte de l’église. Je prends celui de gauche qui monte jusqu’à l’église et semble aller plus haut aussi. Les marches semblent être difficile à monter et parfois même plus hautes que de raison, il me faut à certains moments monter non pas en posant les pieds, mais en montant sur les genoux, pour me relever ensuite. Devant l’église il y a des jeunes filles qui attendent, elles sont habillées en blanc avec des robes blanches comme pour une communion je décide de monter plus haut et continu par moment à devoir monter sur les genoux.

Arrivé en haut des escaliers, il y a une université toute neuve resplendissante, avec un grand parking sur la gauche. De grands bâtiments. Je me retrouve devant un escalier qui descend vers l’université et me stationne là. Il y a une jeune fille et sa mère. Elle appelle un professeur qui arrive elle le remercie lui disant qu’il a été le meilleur professeur qu’elle ait eu, et que grâce à lui elle en est là ou elle en est. À faire ce qu’elle voulait. Il lui dit qu’il n’a fait que réveiller son potentiel. Je redescends vers l’église. Arrivé en bas des marches, je ne retrouve pas mon pas mon vélo, celui-ci a disparu, je ne vois que des roues de vélos mais juste l’armature métallique il n’y a pas de pneus. J’observe tout autour et aperçois un vélo plus petit de la taille pour un jeune enfant, il ressemble au mien. Mais trop petit pour que je l’utilise. Je me retourne et aperçois deux vélos de formes différentes. Les roues ne sont pas alignées, l’une derrière l’autre mais juxtaposées sur deux lignes parallèles, ce qui permet au vélo de tenir debout. Je me retrouve sur le petit vélo qui au fur et à mesure que j’avance à une taille normale. Je suis sur la route et double un autre cycliste, qui lui, double une voiture qui se stationne. Je fais attention au véhicule qui arrive en face tout en doublant le vélo, je me rends compte qu’il y a quelqu’un allongé en plein milieu de la route sur le passage piéton et qui dort. Il est allongé les jambes croisées, et les bras croisés. Il a une casquette ou un bonnet. Je me retrouve à pieds, passant dans une rue marchande, il y a le marché, beaucoup de monde des étals remplis. Je passe devant une boutique où il y a des bouddhas. Des bouddhas du monde entier on sent une ambiance particulière se dégager de la boutique, les bouddhas en vitrine sont tous debout et semblent être en or ou en doré. Il y a des tissus verts et des tissus roses. Inscription en lettres orientales. Des bouddhas du monde entier bouddha du sourire, de la longévité de la vie de l’amour, bouddha du souvenir, bouddha du pardon. Je passe devant cette boutique et continu mon chemin en me disant à ce moment-là que j’ai déjà vu cette boutique dans un autre rêve, je suis déjà passé devant avec Sophie, Laura et Jacques.

Je continue mon chemin dans les dédales du marché et je vois un homme en noir costume sombre. Tenant deux valises noires on ne voit pas sa tête elle semble être recouverte d’un heaume métallique comme un casque mais ne laissant voir ni devant ni derrière quoi que ce soit. Cela recouvre toute sa tête en une forme complète (cela ressemble à la forme pointue et arrondie de la tête d’une balle ou d’un obus. Les gens semblent s’écarter pour le laisser passer, il marche d’un pas décidé. Il passe à côté de moi, et je me retourne pour l’observer. Je me demande ce qu’il peut bien transporter, à ce moment je pense qu’il doit être un garde du corps. Ou un convoyeur; il est large, puissant mais de taille moyenne, pas plus grand que moi si je devais le comparer. Je me retourne et continu mon chemin dans le marché je me réveille.

Rêve #2 : Le slam

Partage : Pour ce TP, j’ai opté pour l’étude de la poésie à travers notre société actuelle. C’est à dire l’art de l’écriture d’un jeune poète sur la scène musicale contemporaine à travers une tendance actualisée de la poésie en provenance des États-Unis: le slam. Cette nouvelle forme d’expression de la poésie actuelle a pour objectif simple de rendre la lecture et l’écoute de la poésie moins élitiste et ennuyeuse. Ce courant avant-gardiste né à la fin des années 80 en outre atlantique amène un nouvel art d’exprimer de matérialiser par le verbe ses états d’âme ses questionnements et ses visions du monde. Le slam est caractérisé dans son essence pour être un mouvement artistique porteur de valeurs telles que l’ouverture d’esprit, le partage, la liberté d’expression et le dépassement des barrières sociales. L’orateur (slameur) expose ses vers, paroles, intentions dans un texte écrit et interprété sur scène avec un fond sonore qui amène une enveloppe d’ambiances et d’émotions à l’auditoire. Le slam peut s’interpréter comme le nouvel âge de la poésie d’antan où les ambiances intérieures, les sonorités, mélodies donnent de la profondeur, de l’incarnation aux textes exprimés à travers une dimension émotionnelle et vibratoire révélée.

J’ai ensuite opté pour analyser l’ouvre d’un slameur français connu depuis l’émergence du mouvement: grand corps malade (GCM). Ce jeune artiste est issu d’une famille plutôt notable et investie socialement. Il révèle très tôt ses talents de basketeur. Un accident interrompt ses projets et son expansion: en tant que moniteur de colonie, il saute dans une piscine avec trop peu d’eau et se déplace bon nombre de vertèbres. Le diagnostic médical le donne paralysé à vie mais il retrouve par rééducation l’usage de ses jambes 1 an après. Cet évènement traduit un changement de programme profond dans sa manifestation. Il vivait une recherche de fusion collective au plan émotionnel mais son déficit d’amour, de partage équilibré (une forme de sécheresse intérieure) ont provoqué de grands décalages jusque dans le plan de sa manifestation… Trop terre à terre. Cela révèle une grande force d’avancement mais avec encore des grands besoins de plaire d’être devant et comportant des difficultés de planification. Ces essences plutôt instinctives se reflètent alors dans sa manière d’exprimer sa poésie, son leadership, ses états d’âme. Il fait par ailleurs preuve de courage, de volonté mais qui, on va le voir s’apparentent plus à de la combativité et de la rébellion. Extrait des paroles de la chanson « funambule » par Grand Corps Malade : « Alors j’ai croisé le show-biz, j’ai vu le royaume des égo qui pourra faire le plus d’entrées, qui provoquera le plus d’écho je ne cracherai pas dans la soupe, là où je suis je me sens bien mais pour garder mon équilibre, je n’oublierai pas d’où je viens c’est pour ce besoin d’équilibre que je garde un peu de hors-piste car j’aime aussi la vie d’humain quand s’interrompt la vie d’artiste entre la lumière de la lune et celle des spots maintenant je sais que j’ai ma place à l’Olympia, mais aussi dans les MJC. Je prends du recul, j’prends des gants quand j’vois le strass et les paillettes les gens qui se sentent importants, moi ils me stressent et sont pas nets je ne cracherai pas dans la soupe, j’ai rencontré des gens très bien mais j’me reconnaîtrai toujours plus dans ceux qui viennent là d’où je viens c’est pour ce besoin d’équilibre qu’on a joué dans des cathédrales mais juste après yeux dans les yeux avec un public carcéral c’est pour ce besoin d’équilibre que tous mes sentiments se touchent quand j’vois le public se lever, je pense à mon fils qui se couche. Je suis un funambule, j’avance loin des certitudes les pieds sur terre, l’air dans ma bulle, l’équilibre est une attitude je suis un funambule… »